La petite histoire du poele a bois
A vrai dire, le poêle s’est installé dans nos foyers il y a plusieurs siècles de ça. Car c’est au milieu du XVI ème siècle qu’est breveté le tout premier poêle à bois. Et quelques 200 ans plus tard, l’usage de cet appareil novateur se répand peu à peu dans le monde entier. Ainsi, c’est en 1741 que le poêle Franklin (du nom du Père Fondateur Benjamin Franklin qui en est l’inventeur) fait son apparition, sous la forme d’un fourneau doublé de métal. Il avait alors pour atout principal de fournir davantage de chaleur tout en générant moins de fumée qu’une cheminée traditionnelle. Pour autant, le succès ne fut pas immédiat. Cela parce que bien qu’audacieux, le poêle Franklin souffrait néanmoins de quelques défaillances
Au XVIII ème siècle, l’inventeur David Rittenhouse reprendra le concept, l’améliorant considérablement. En faisant de ce fait un véritable indispensable des ménages américains. Mais le rayonnement du poêle à bois ne se circonscrit pas uniquement au Nouveau Monde et l’Europe s’empare à son tour de cet outil prometteur.
Cependant, la fin du XIX ème siècle et l’arrivée de nouveaux dispositifs de chauffes le relèguent un temps au rang d’antiquité. Du moins jusqu’aux années 1970 où le poêle à bois revient sur le devant de la scène …
Le marché français du poêle à bois
En effet, la décennie des 70’ ne se résume pas au Flower Power ! Bien au contraire, elle est également le cadre de pannes d’électricités généralisées et de pénuries de combustibles tout autour du monde. Situation qui redorera incontestablement le blason du poêle à bois. Le bois reste tout à la fois facile à trouver et économique. Cette ressource naturelle est donc tout particulièrement appréciée, ce qui lui assurera une place de choix sur le marché des combustibles. Et distinguera le poêle à bois parmi tous les autres modes de chauffage.
Du reste, le marché semble toujours au beau fixe de nos jours. Bien qu’une légère baisse (-2,9%) soit intervenue entre 2018 et 2019 puisque les ventes de poêle à bois sont passées de 291 070 à 282 640 … Ceci dit, cette baisse semble davantage imputable au combustible qu’au dispositif. En cause, les contraintes inhérentes au bois ; principalement en matière de stockage. Et l’arrivée des pellets (ou granulés de bois) qui nécessitent un appareil différent mais assurent tous les avantages du bois, sans les inconvénients. Pour autant, gageons qu’une embellie sera prochainement à l’ordre du jour ; compte tenu des différentes aides envisagées afin de supprimer prochainement les chaudières au fioul sur l’ensemble du territoire français.